Association Danse de Salon du Kreisker Saint Avé
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La salsa (mot espagnol qui signifie « sauce » et, au sens figuré, charme, piquant) désigne à la fois un genre musical et une danse ayant des racines cubaines. Cette musique de danse au tempo vif est popularisée dans le monde entier.
Un musicien (ou chanteur) ou bien danseur de salsa est appelé salsero (salsera au féminin).
Racines musicales cubaines
Ce qu’on appelle aujourd’hui salsa est un terme aussi large que jazz ou rock. Difficile à définir et sujet à controverses, ce complexe musical est une fusion de plusieurs genres musicaux. Mais il est principalement basé sur une fusion de sons.
La salsa est une danse improvisée qui respecte des pas de base, qui se danse généralement à deux, où le garçon guide la fille , mais que l’on peut pratiquer également seul ou à plusieurs : en ligne (comparsa, salsa suelta), à plusieurs couples (rueda de casino), ou encore un leader et deux partenaires (plus rarement deux leaders et une partenaire).
L’une des difficultés de la danse vient de la complexité de la musique : le premier temps n’est pas toujours marqué de la même manière. Pour danser en cohérence avec la musique, il faut pouvoir reconnaître les mesures musicales.
Le principe est d’alterner les pas gauche (g) et droite (d).
Pour la cavalière, les pas sont inversés : (d) et (g) ensuite).
La légère difficulté est de les bouger sur le rythme de la musique :
gauche-droite-gauche (pause) et droite-gauche-droite (pause)
droite-gauche-droite (pause) et gauche-droite-gauche pour les cavalières).
Le quatrième temps est une pause : certains comptent « 1,2,3 (pause) 5,6,7 (pause) » (ou « 1,2,3, ET 5,6,7 ET ») au lieu de « 1,2,3,4 (5,6,7,8) »). Bien qu’on ne la « compte » pas, il est très important de marquer la pause.
La salsa se danse en 8 temps musicaux avec 6 temps dansés et 2 temps de pause. Les pas se comptent ainsi : «1,2,3,( ),5,6,7,( )». Les temps 4 et 8 ne sont pas prononcés car considéré comme temps de pause.
Les pas du cavalier et de la cavalière s’effectuent en miroir : lorsque le cavalier effectue les pas des quatre premiers temps, la cavalière effectue quatre pas identiques aux quatre derniers pas du cavalier qui sont du fait de la symétrie inversée. Ainsi, lorsque le cavalier déplace son pied gauche, la cavalière déplace son pied droit et vice versa, comme dans beaucoup de danses de couple.
Il est essentiel pour un danseur de salsa de maîtriser les pas de bases et le timing (sur la musique) avant de pouvoir réaliser des figures. Ceci nécessite une bonne écoute musicale de manière à développer la reconnaissance des mesures musicales.
On distingue, parmi les multiples manières de danser la salsa, 3 styles principaux :
Le style cubain vient de la danse casino des années 1950, telle que pratiquée dans les chorégraphies du Tropicana, fameux club de La Havane, et prend ses racines dans le son cubain : très africain, « dans le sol », les gestes sont économisés — on peut le danser dans des endroits bondés –, les passes épurées, il n’y a pas de jeux de jambes. Le couple se déplace essentiellement en décrivant des cercles successifs. C’est avant tout une danse de la rue, populaire, sociale. Il se danse normalement sur le temps « 1 », , au contraire du son cubain traditionnel où le « 1 », est suggéré par une mise en suspension du corps.
La rueda de casino, une variante de ce style, consiste en des rondes (rueda) de couples où un meneur (la madre) annonce les passes à venir. Tous les danseurs effectuent ces passes en même temps, de sorte que les danseurs changent fréquemment de partenaire.
En danse, l’appellation salsa « portoricaine » (ou « porto ») est typiquement française (en musique, la salsa portoricaine (salsa puertorriqueña en espagnol), désigne normalement n’importe quel style de musique salsa jouée par des portoricains, mais en France cela désigne les musiques préférées des danseurs de salsa « portoricaine »
Ce style ne vient absolument pas de Porto Rico mais des Etats-Unis. Les Français appellent les différents style de « salsa en ligne » salsa portoricaine car c’est lors d’un congrès de salsa qui avait lieu à Porto Rico que des danseurs français ont découvert cette façon de danser qui est originaire des Etats-Unis en fait (Eddie Torres est considéré comme un des fondateurs de cette danse). Souvent « danser la salsa portoricaine » signifie, en France, danser le style Los Angeles. Mais la salsa portoricaine recouvre également le style New-yorkais.
Le style colombien est, quant à lui, le plus commun en Amérique latine. Il consiste en une danse très proche du corps de son/sa partenaire, où prime l’esthétique et le caractère plus que le mouvement ou les figures. Les jeux de jambes sont généralement plus complexes que pour les autres styles, tirant parfois vers le twist.